Velléda, la druidesse, fille de l'archidruide Katmor, est ici une prêtresse du Belenos gaulois, et l'âme de la révolte armée de Celtil contre les envahisseurs romains. Le proconsul Métellus Torquatus désire Velléda, et son épouse Hédonia Tarquinia, petite fille d'Agrippine, rêve de faire de Celtil un imperator gaulois. Ce drame révèle les valeurs morales et les institutions sacrées des Celtes. La Druidesse d'Edouard Schuré, quoiqu'elle s'appelle Velléda, n'est pas exactement la prêtresse germanique des Bructères qui participa à la révolte contre Vespasien (69-70) aux cotés du chef batave Civilis et poursuivra la lutte après sa soumission avant d'être capturée par Rutilius Gallicus et emmenée à Rome. Elle n'est pas non plus la prêtresse de l'île de Sein rêvée par Châteaubriand. Fille de l'archidruide Katmor, elle est ici une prêtresse du Belenos gaulois, et l'âme de la révolte armée de Celtil contre les envahisseurs romains. Le proconsul Métellus Torquatus désire Velléda, et son épouse Hédonia Tarquinia, petite fille d'Agrippine, rêve de faire de Celtil un imperator gaulois. Une occasion pour Edouard Schuré de faire exprimer, avec virtuosité, par les personnages de ce drame sa connaissance et ses intuitions des valeurs morales et des institutions sacrées des Celtes.