Il est mille et une manières pour la conscience de se prendre pour ce qu'elle n'est pas, et d'ignorer ainsi la spécificité de son essence. Une idée doit alors nous guider : la conscience n'est pas une chose. Une telle affirmation peut paraître anodine ; elle n'en est pas moins riche de conséquences, s'il est vrai qu'elle nous interdit d'emblée de confondre la conscience avec le cerveau ou avec le psychisme ou avec tout autre chose. Mais que peut bien être alors la conscience ?