" L'Empereur a daigné me consulter, en 1858 et en 1868, sur le ma- laise et l'antagonisme qui envahissent, depuis 1830, les ateliers de travail de l'Occident. Chaque fois il a fixé son attention sur le même fait : il a été heureux d'apprendre que le bien-être et l'harmonie se conservent dans une foule d'établissements français ou étrangers ; que dès lors, en imitant ces modèles, on peut sûrement guérir le mal, sans recourir aux panacées des réformateurs contemporains. L'Empereur voit la véritable organisation du travail dans la Coutume, constituée par la pratique même de ces ateliers modèles (§§ 19 à 25). Mais, en se référant à l'avis des légistes et à l'opinion dominante du pays, il conserve des doutes sur les causes du mal actuel (§§ 26 à 32) et sur les moyens de réforme (§§ 33 à 37). Il verrait donc avec satisfaction que la libre discussion vînt lever les objections opposées à la réforme, et résoudre les difficultés de l'exécution".