Asiatiques comme Imelda et Ferdinand Marcos, caraïbes comme " Baby Doc " et son épouse Michèle Duvalier, latino-américains comme Manuel Noriega, européens de l'Est comme Nicolae Ceausescu, sans oublier les dirigeants de l'ex-RDA ou de la défunte Union soviétique, ils avaient amassé des richesses colossales et saigné à blanc leurs propres compatriotes. Africains comme Félix Houphouët-Boigny ou Mobutu Sesé Seko, arabes comme le cheik Zayed bin Sultan al Nahyan, ils ont manié des sommes plus considérables encore dans le cadre de systèmes politiques qui n'ont, c'est le moins que l'on puisse dire, pas grand-chose à voir avec la démocratie. Comment les dictateurs bâtissent-ils leurs fortunes ? Avec quelles aides ? Par quels mécanismes parviennent-ils à préserver ces trésors mal acquis quand le vent de la liberté balaie enfin leurs régimes ? Des questions auxquelles répond aujourd'hui l'enquête sans concession menée par Philippe Madelin aux Philippines, aux Etats-Unis, en Suisse, en Allemagne et en Belgique. Ce livre jette une lumière cruelle sur des combines fiscales, des astuces financières, des machines à blanchir l'argent sale, l'utilisation souvent perverse des réseaux bancaires. Journaliste à TF1, auditeur à l'Institut des hautes études de la sécurité intérieure, Philippe Madelin a notamment publié I comme... Immobilier (Alain Moreau), La Galaxie terroriste (Plon) et La Guerre des polices (Albin Michel).