Offenses, mépris, indifférence... Arnaud n'épargne rien à Clémence. Cette dernière, toujours dans une douloureuse et illusoire attente en dépit des humiliations, l'aime d'un amour sans mesure. Cependant, au fil de cette poursuite solitaire, de cette quête désespérée, elle s'égare puis sombre. Alors que sournoisement la guette l'anéantissement ; la caresse d'un regard inconnu ainsi que la révolte de son corps épuisé lui permettent d'échapper à l'étau de la crainte, à l'exil du chagrin. C'est avec un regain subi qu'elle tente d'atteindre Arnaud et, pour ne pas qu'il se dérobe, lui qui ne la voit plus, ne l'entend plus, elle décide d'exprimer ce qu'elle tait depuis si longtemps en lui laissant une lettre. Qu'a-t-elle à lui apprendre qu'il ne sache déjà, après ces vingt-cinq années partagées ? Pourtant, il vacille en parcourant ces lignes...