Dans L'image brisée et autres bizarreries, le dosage mêle les éléments de la terre et du ciel. Les flots déchaînés accueillent la fureur et la colère des hommes désemparés sur une frêle embarcation, la gargouille songe à cracher tout son fiel sur les passants, les bûches qui se consument dans l'âtre libèrent des vengeances de jadis et le fossoyeur berce les morts d'un paisible cimetière tandis que les guetteurs, perchés sur leur mirador, brûlent leurs souvenirs qui vacillent telle cette bougie qui hypnotise le solitaire. Autre guetteur, attentif en son donjon et femme esseulée qui, elle aussi, se noie en ses fantasmes torrides. Ensuite, des rivières charrient une pollution et des êtres, venus d'ailleurs, se targuent d'écrire l'histoire d'une Rolls enfouie dans un passé cataclysmique. Enfin, l'amour d'un homme pour l'image de sa belle rejoint les fantômes argentiques des albums de famille. L'été d'une vie s'achève.