L'homme est un animal problématique. Il est cet être qui ne cesse de buter contre lui-même et dont la tâche éthique est de faire de cette " chute " un problème, de la même façon qu'il lui arrive de faire de sa tenue, de sa reprise ou de son redressement, une solution, elle-même fruit d'une intense résolution.
Pour cette raison, si le problème est dans la chute, si ce problème est cette chute même, il importe de reconnaître que celle-ci ne forme pas seulement l'échéance la plus immédiate de l'homme, mais qu'elle est aussi sa chance.
Complétant la réflexion menée dans Supériorité de l'éthique (PUF, coll. " Quadrige "), le présent essai se propose d'explorer les principaux paradoxes sur lesquels repose l'éthique.
P.A.