Quelques-unes de ces nouvelles, selon l'auteur, sont de "fausses nouvelles". Pourquoi "fausses" ? Dans plusieurs de ces textes, quelques pages n'étaient pas nouvelles, et parfois fort anciennes, donc jeunes, promises aux coups de foudre d'aujourd'hui. Les "diapos", au contraire, sont des croquis, portraits, instantanés, qui n'ont pas souhaité développement, après dix, vingt ou trente ans. Les "négatifs" sont notations de rêves, réels, datés, dont le positif se révèle, consciemment ou non, en des contes plus qu'en des nouvelles. Ce qui paraît récit doit peut-être le plus à la "pure imagination". Un point commun à tous : dans l'imprévu des petits matins, ces contes ont cherché loin ou profond, et du Nord au Sud, réponse - voilée - à la question : d'où vient l'écriture ? Et aussi : le monde des petites gens, des oubliés, les balayeurs nord-africains, les artisans roussillonnais, les mineurs du Nord... A tous il arrive rien et quelque chose : un rêve, une rencontre... La Vie.