L'Arche des saisons commence là où finit Le Bestiaire charnel. Ces deux ouvrages font la paire, non comme deux gants, mais comme un collier dont on s'offrirait le bracelet assorti, pour en faire une parure. Ce livre a pour projet de réhabiliter les souffrances enfouies à travers les expériences de l'amour, du deuil, de la solitude ou de la folie. Il est une tentative de donner du sens, aujourd'hui, à ce qui étouffe au quotidien. Un rythme, des pressions et des devoirs, et l'homme n'est pas loin de ressembler à une compression du sculpteur César, avec les interrogations qu'elle suggère. Quatre personnages comme autant de points cardinaux que rythment les saisons de la vie... mais, pour quelle conscience au monde ? Couverture : "Slow Song", peinture de Gaëtan Biard, 1998.