" Le chemin était sinueux presque impraticable, la pluie des dernières semaines avait formé de grosses flaques qui stagnaient dans de larges empreintes de pneus. Il était très tôt, peut-être 6 h 00, j'avais pris la direction de l'équipe qui devait intervenir au lieu-dit "l'Arc-feuilles''. Une douleur lancinante se propageait dans ma tête, je me frottais les tempes. C'est à ce moment-là, en avançant sur la route en contrebas de la propriété que je vis la maison, elle flambait. Une impression de mort et de silence m'envahit. Fabien FRANCIS, le colonel de la gendarmerie, était déjà là. J'eus l'impression de n'avoir pu anticiper le drame. "