L'amour n'est pas une fin en soi mais une voie vers la transcendance de l'être, malgré le vide existentiel et la peur de la mort, à la rencontre du mystère de la vie. L'amour est aussi un lien qui peut unir l'être à lui-même, à l'autre, au monde et à l'univers. Cette forme poétique " célesttre" , inventée par l'auteur, composée de deux ou trois colonnes sans ponctuation, consiste à lire le vers librement : verticalement chaque colonne ou horizontalement, de l'une à l'autre, ou bien encore en diagonale en fonction de son inspiration et de sa respiration (renvoi au premier recueil Tao, la clef de la poésie célesttre aux Editions Edilivre). La déclamation du vers résonne dans la rencontre vibratoire entre la réception cosmo-tellurique ou inspiration, et l'accueil de l'être, avec comme finalité la révélation du mystère du vivant dans la condition humaine.