Malgré l'accroissement fulgurant d'utilisateurs du smartphone et les problèmes liés à son utilisation excessive, cette dernière a fait l'objet d'un nombre restreint d'études. Il s'agit d'une étude transversale ; qualitative quantifiée, via une enquête en ligne. L'évaluation de l'addiction n'était possible qu'à l'aide de l'échelle de mesure SAS/SAV. 165 étudiants sont interviewés. 50% des étudiants ont un score d'addiction de 32 ou plus et 50% d'eux ont un score de 32 ou moins. Le score moyen de l'addiction était de 33, 10% avec une variation du niveau d'addiction selon l'âge, étant donné que les étudiants entre 18 ans et 25 ans sont les plus addicts. La durée de possession (0, 097, [0, 012 ; 0, 775], p=0, 28), le trouble de sommeil (0, 333, [0, 175 ; 0, 636], p=0, 001), la nervosité (0, 366, [0, 195 ; 0, 689], p=0, 002), l'usage quotidien (3, 246, [1, 226 ; 8, 596], p=0, 018) et le signe fantôme (0, 421, [0, 214 ; 0, 827], p=0, 012) ont été associés à l'addiction au smartphone chez ces étudiants. L'étude a révélé une prédominance féminine d'addiction du fait que les femmes sont des êtres communicatifs, qui emploient surtout le smartphone pour stimuler leurs interactions sociales et pour se divertir.