Jérôme Bosch, un des peintres les plus intrigants du seizième siècle, est peut-être allé voir ces paysages et peuples qu'on dit célestes et qui, en tous cas, sont cachés à notre vue ; celle-là constamment absorbée par la chose terrestre. Cet explorateur d'un pan de l'Invisible cotoya cet élan allant des Pays-bas à la Suisse nommé la Mystique rhénane et qui fournira à l'Europe maints impatients de Dieu. Bosch précède cet Age-d'or des pays du Nord qui ne vint pas par hasard ; tout le temporel procédant du spirituel.