" Néanmoins ce n'est pas par la peinture que le nom de Jean Veber se répandra tout d'abord. Certes le Saint-Sébastien, le Saint-Siméon Stylite, les Vierges folles avaient de précieuses qualités. Mais dans la cohue du Salon des Champs-Elysées, ces toiles, quoique de grandes dimensions, passeront presque inaperçues ou seront goûtées seulement de quelques- uns. C'est par les dessins publiés dans certains journaux fort répandus que le public s'habituera très vite à lire la signature, réelle ou imagée , de notre ami. Sur des textes extrêmement spirituels de son frère Pierre, Jean Veber publiera en effet dans Le Journal des dessins fantaisistes, gais sou- vent, cruels par fois , mais toujours d'une verve endiablée qui vont chaque semaine propager son talent de dessinateur et être de plus en plus impatiemment attendus".