Maggy et Michel regagnent le réfectoire afin de saluer la mère supérieure pour son chaleureux accueil. Elle les raccompagne vers le perron et là, surprise ; flanqués de leurs cadeaux, regroupés en arc de cercle autour de la soeur malgache, les enfants entonnent leur chant de Noël... Le coup est imparable, désarçonnant. L'émotion confine à l'insoutenable, l'incontrôlable. Sans aucune retenue, les larmes montent et roulent sur les joues. Les regards des petits implorent les grands de se joindre au choeur. Frère Jean a pris le bras de Maggy et la mère supérieure celui de Michel... ils ne sont qu'un, ébranlés.