Le recul des traitements phytosanitaires permet aux végétaux de reprendre des droits dans l'univers de la ville et à des espaces urbains de retrouver une forme d'état de nature. Longtemps traqué jusque dans les champs, voici que le coquelicot prend sa revanche sur les trottoirs des villes. Lorsque les végétaux embrassent la ville est-ce pour l'étouffer ou lui faire l'amour ? Et la ville, peut-elle aimer la nature autrement que domestiquée ? Les espaces urbains où les végétaux se développent sans contrainte sont-ils des zones de non-droit ou des aires de liberté ?