" Jè est mort, et son siècle s'en va. " De ces hommes du peuple qui tentèrent de s'élever de la misère, que reste-t-il ?
" Seulement ce chaos barbare qui semble répéter indéfiniment ce que les hommes ont déjà vécu, injustice ici, guerre là, enfants qu'on opprime et qu'on tue, et le sort de Jè, de l'enfant Jè, quand on le compare au destin de ces gamins des rues qu'on pourchasse comme des rats, paraît celui d'un prince. Alors, rien ? Seulement de vaines révoltes, des espérances dévoyées, des décombres et le constat sinistre des crimes accomplis, des révolutions fourvoyées qui ne laissent qu'amertume, misère et violence ? Qui peut et veut croire encore, après un siècle de désillusions, aux "lendemains qui chantent" ? " Max Gallo nous invite à retenir quelque chose de l'histoire de Jè, ouvrier autodidacte, qui souhaitait un monde meilleur, à l'image de celle de toute une classe laborieuse. Comme un dernier hommage à un homme digne, son père.