Complexité, vie, conscience : sujets d'étude inépuisables et sources, aujourd'hui encore, de considérables interrogations. C'est sur les principales d'entre elles que portent les communications de ce volume. Les deux tomes précédents concernaient les implications philosophiques des sciences dites " dures ", physique et astrophysique au premier chef.
II y était montré que les connaissances maintenant acquises en ces domaines obligent à de profonds changements dans notre manière de concevoir le monde physique observé. Que les liens de dépendance existant entre celui-ci et l'esprit humain qui l'observe sont beaucoup plus étroits qu'on l'avait soupçonné. Les exposés de ce troisième cahier poursuivent l 'étude de ces liens, mais en focalisant, cette fois, l'interrogation
sur l'homme : sur sa pensée et sur la question de savoir si elle procède du langage ; sur les relations de l'informatique et du sens ; sur la nature, algorithmique ou non, de la conscience ; sur l'énigme qu'est, pour nous, le temps ; et sur la connaissance qu'il nous faut avoir de nous-mêmes.
Sans oublier, bien sûr, le support visible de tout ceci : la vie et l'inouïe complexité qui en est le - ou, au moins un - ressort caché.