Biographie de Luc Tironneau
Lorsqu'en mai 1988 l'auteur fait imprimer le premier tirage de "Il ne peut rien rester de moi qui puisse réclamer une larme" (titre choisi en hommage à Lord Byron), ce sont des poèmes inclassables que le jeune poète offre à l'assistance présente à la Grotte de l'Horloge pour la présentation du recueil. Inspiré par ses maîtres romantiques classiques tels que Verlaine, Lautréamont ou Hölderlin, l'auteur avait aussi désaccordé dans son luth en prose ou presque, les poètes du 20e siècle (Rilke, Apollinaire ou Larronde), mais aussi la poésie issue du monde musical (Ian Curtis, Michael Gira...).
Cette épopée des ténèbres et du suicide à venir reste néanmoins, malgré quelques articles de presse élogieux et un succès d'estime, à peu près sans écho à l'époque. Le trentième anniversaire de la publication a paru idoine pour sa redécouverte, par une réédition corrigée, revue et augmentée, annonçant la publication prochaine d'un recueil d'oeuvres poétiques choisies couvrant la période 1988-2018.
Du même auteur aux Editions du Net : "Honte" , "Amor Fati" , "L'Eglentreprise ou la religion de l'entreprise" , "Drouklazh" et "Tantad" .