Dans les Etats postcommunistes d'Europe centrale, orientale et d'Asie centrale, les organisations non gouvernementales (ONG) américaines, notamment celles financées par le banquier George Soros, ont joué un rôle majeur dans le récent développement de nouvelles formations politiques. Celle-ci, au nom de la démocratie, s'opposent à des dirigeants proches du kremlin déjà au pouvoir à l'époque soviétique ou à leurs successeurs directs, les uns et les autres avant cependant accepté, à l'instar de Boris Eltsine, le pluripartisme et la liberté de la presse. Les mouvements d'opposition ont décidé d'en tirer avantage et les étudiants, qui jouent un rôle de premier plan, ont reçu le soutien de professionnels de la presse et de la communication rétribués par les ONG américaines, celles-ci ayant pour but d'affaiblir l'influence russe et d'attirer ces républiques vers L'union européenne. Lors de la publication des résultats électoraux, les mouvements d'opposition, pour dénoncer des fraudes, ont organisé d'importantes manifestations considérées comme de véritables mouvements révolutionnaires teintés de couleurs comme l'orange des foulards ukrainiens en 2004, les roses de Géorgie en 2003, ou encore les tulipes du Kirghizstan en 2005. Mais ces " révolutions " ont dû bientôt compter avec l'influence de la Russie, qui a su utiliser l'arme de son gaz et de son pétrole, les rivalités d'intérêts entre ses adversaires et, aussi, de fidèles alliés comme la Biélorussie.