Contrairement à l'opinion répandue aujourd'hui, les prières de guérison dans la capitale de la République Démocratique du Congo ne s'expliquent ni par la pauvreté, ni par la misère et par la destruction du tissu économique résultant de la zaïrianisation (la confiscation des magasins et des industries appartenant aux expatriés par les Zaïrois). Elles s'expliquent à l'inverse dans une double chaîne de facteurs que l'auteur s'applique ici à révéler grâce à une approche sociologique des pratiques de la guérison par la foi dans l'Eglise catholique de Kinshasa.