L'enseignement supérieur et universitaire traverse une crise à travers le monde. En effet, celle-ci se rapporte à la disparité d'offres de formation, des programmes d'études, de diplômes délivrés, de taux d'encadrement pédagogique très bas, bref de défaut de qualité de la formation au supérieur. Pour y rémedier, plusieurs réformes ont été entreprises aussi bien au niveau mondial, régional que national. La réforme entreprise à Bologne par des Universités européennes depuis 1998 attire les universités partenaires de l'Afrique. Ainsi, il se pose un serieux problème de la mise en oeuvre compte tenu des conditions structurelles et économiques difficiles que travarsent les pays du Sud. Par peur des effets de conditionnalité faute de s'arrimer au processus, plusieurs universités africaines ont opté pour le basculement au système LMD et la mise en oeuvre des principes d'assurance qualité dans leur gestion. La RD Congo en particulier a opté pour la réforme de Bologne en 2010 en partenariat avec les organisations du Nord du secteur de l'enseignement supérieur, tel que l'organisme belge VLIR-UOS. Quels sont les efforts déjà fournis et quels défis à relever par le système éducatif congolais ?