A la fin du XIXe siècle et au début du XXe, la peinture fut illustrée par de " petits maîtres ", nommés ainsi pour la qualité de leur travail, sans avoir la renommée de Manet, Monet ou Renoir. Georges Bourgin fut de ceux-là. Né en 1866, aux Riceys, commune du département de l'Aube, où il vécut son enfance, il se forma d'abord à Troyes puis fut admis à suivre les cours des Beaux-Arts à Paris, auprès notamment de Bonnat et Gérôme. Malgré une vie peu paisible, il a laissé une oeuvre riche et diverse, constituée de paysages, de natures mortes (en particulier des fleurs) et de portraits, dans laquelle l'académisme se mêle à l'impressionnisme. Il a acquis une notoriété locale, qui se poursuivit, au-delà de sa disparition, en 1937.