Le XVIIe siècle assiste au développement d'un ensemble de discours critiques portant sur le genre romanesque, à travers lesquels émerge la notion moderne de roman. Ces discours témoignent non seulement d'une réflexion sur le genre, mais aussi d'un processus de prise en charge culturelle de l'expérience romanesque. En joignant l'histoire de la critique à l'histoire de la lecture et à l'anthropologie de la fiction, cet ouvrage analyse les différents dispositifs qui donnent forme à cette expérience, et qui définissent le roman comme formation culturelle.
Michel Fournier est professeur au Département des lettres françaises de l'Université d'Ottawa. Ses recherches portent sur la littérature de l'Ancien Régime, l'histoire de la lecture et l'anthropologie de la fiction.