Manuel joue au baseball dans les ligues mineures. Un jour, il trouve une batte de baseball qui garantit des coups de circuit à volonté à quiconque l'utilise dans une partie du calendrier d'une équipe des Ligues Majeures. Franck Richantall est le principal actionnaire des RAYS de Tampa. Il est aussi le propriétaire du TAMPA TRIBUNE. L'homme d'affaires entend parler de Manuel et de son bâton magique. L'histoire l'amuse. Il y voit un bon coup de publicité pour l'équipe et pour le quotidien. Non seulement le journal donne-t-il quelques dollars à Manuel pour qu'il assiste aux parties dans le stade Tropicana revêtu de l'uniforme de l'équipe locale mais sa section des sports publie un encart dans lequel il est écrit : EST-CE QUE MANUEL VA JOUER CE SOIR ? Joe Black est le gérant des Rays. Il n'apprécie pas tout ce cirque fait autour de ce Manuel. Pourquoi ? Le public remplit le stade à pleine capacité et toujours on entend les cris de la foule qui réclame Manuel en hurlant son nom comme fous en asile. Et Joe Black n'est pas de ceux qui croient en ce genre de balivernes. Il se refuse de passer à l'histoire comme l'idiot qui aura placé devant un lanceur émérite un gamin sans expérience seulement pour le voir ensuite s'élancer trois fois dans le vide armé de son mystérieux instrument. Nous en arrivons à la septième partie d'un quatre de sept. L'enjeu, le championnat des Séries Mondiales. Elle oppose les Rays aux Phillies de Philadelphie. Les Rays sont au bâton. Ils tirent de l'arrière 7 - 4. Nous sommes en neuvième manche. Les buts sont remplis. Il y a deux retraits. Joe Black devra mettre fin à son rêve de gagner cette Série Mondiale si LE VOODOO, l'As lanceur de relève des Phillies retire son prochain frappeur. D'un autre côté, un coup de circuit lui donnerait quatre points et la victoire. La foule est déchaînée. Elle exige que Joe fasse appel à Manuel et à son bâton magique. Et Joe, quant à lui, ne doute pas qu'il vaille mieux de la satisfaire s'il tient à sortir vivant du stade Tropicana... Bon, si vous voulez savoir comment ça se termine, il vous faudra lire le livre. Ral...
Né en 1946. Jean Lagacé a pratiqué le droit durant 40 ans au sein de la société PILON et LAGACE. En retraite depuis 2012, il se consacre maintenant à l'écriture à laquelle il voue une véritable passion.