C'est un temps de libéralisation de la mobilité internationale, qui s'installe dans les cadres institutionnels des pays (niveau macro-), dans les stratégies d'internationalisation des organisations (niveau méso-) et dans les formations des individus (niveau micro-économique). Prenant compte de cet ancrage de mobilité internationale sur les trois niveaux macro-, méso- et micro-économiques, il est surprenant que le taux d'échec des expatriations reste stable. L'adaptation à l'étranger reste un défi toujours sous-estimé, qui commence avec la préparation du séjour et finit longuement après. Quelles sont donc les raisons des inefficacités du management des expatriés et comment les déchiffrer moyennant les trois niveaux d'analyse susnommés ? Répondre à cette question suivant l'exemple d'un cas empirique basé sur la réalité d'un grand projet de recherche international devrait permettre aux organisations du 21ème siècle d'en tirer des conclusions précieuses sur la répartition de leurs budgets, l'alignement de leur stratégie d'internationalisation et la coordination et gestion de leurs ressources humaines.