Pendant le conflit armé, Seul le nombre de victimes humaines et de villes détruites sont pris en compte. Et Pourtant, les populations ne sont pas les seules victimes. Dans la violence armée, les forêts et cultures sont détruites, de nombreux animaux sont tués, de puits de pétrole sont bombardés, les matières premières sont illégalement exploitées. Bref, la nature est souvent mise à mal par les belligérants. Souvent blessé par des armes biologiques et chimiques, surexploité par des populations en mouvement, l´environnement est une victime trop souvent ignorée. La destruction de l'environnement entraîne également les déplacements forcés de populations vers des zones urbaines densément peuplées, ce qui augmente le risque de nouveaux conflits. Le Programme des Nations unies pour l'environnement nous renseigne que sur les 60 dernières années, au moins 40 % des conflits étaient en lien avec des ressources naturelles et depuis 1990, au moins 18 conflits violents ont été directement alimentés par l'exploitation des ressources naturelles. De plus, les conflits liés à des ressources naturelles présentent plus de risques de refaire surface dans les cinq ans suivant un accord de paix.