" L'attelage est libre Mais aux signes attentif De lune en lune Sans nostalgie sur les récifs Jaillit le jet du verbe Dans des formes cavalières Premières foulées Dans les sillons clairs Premiers galops A l'allure intérieure Cà et là Les sabots heurtent la terre Au cours d'un bref voyage Selon les propos De non usage ! " Et le cheval se relève, un titre qui exprime un voeu heureux pour un recueil de poèmes dans lequel la poétesse trannscrit des signes furtifs dans la nuit du langage, des pensées tissées avec les fils de la poésie ; chant, rythme, images et pulsations. En réalisant une sorte de symbiose fragile et exaltée, entre pensées et poésie, Maria Zaki nous invite autour de cette frontière indécise.