Ainsi placé, face à la mer, adossé à ce demi-palace dont il aime le luxe rassurant, Claude est bien. Il entend au loin le souffle d'un moteur. C'est un pêcheur qui jette ses filets. Vient du village le gémissement d'un bal public porté par une nuit silencieuse. Les pins maintenant hochent la tête. Bientôt ils commenceront à danser. Le fauteuil est bas, le café convenable. Claude écoute. Cette voix grave, monotone, sans artifice, voici qu'elle participe de son bonheur.