"Le début de la côte est rude. La foulée du coureur se raccourcit. Son coeur accélère. Son souffle devient rauque. A deux cents mètres du sommet, Christophe s'arrête à l'entrée d'un ancien petit chemin maintenant totalement envahi par les ronces. Lorsque la lame pénètre dans le gras de son bras gauche, Christophe a le souffle coupé. Une vague de souffrance l'inonde. Il pose un genou à terre, le bras droit soutenant le membre blessé. La douleur le submerge. Une sueur glacée perle sur son front, dégouline dans son cou. Il se sent défaillir".