Nos combats se râpent perpétuellement sur des sols endurcis de résistances. L'histoire est là pour nous l'enseigner. Il faudrait l'ignorer pour rester vivant et la connaître pour rester entier. Tenir ce fil du non-sens de notre humanité. (...) Avec l'Art et la parole, il se fait du temps humain, dialogue du sensible, celui-là même qui nous tire hors de nos geôles faites de strass, de peurs, de résistances, de bêtise et de haine. Cet écrit pose en continu la question de la place de la parole, de l'écoute, de l'art, de l'imaginaire, leur rôle indispensable de médiation et d'humanisation. Tenter de faire advenir l'autre comme artiste de lui-même. Il est là question d'éducation bien au-delà des apprentissages, de l'école maternelle, d'une traversée de son histoire, de son évolution, de ses dérives politico-économiques, sociétales, éducatives. Promenade épistolaire sur des terrains d'histoires d'enfants, d'adultes.