Myrlène Sarrazin est née en 1968 à Bordeaux, son terroir, la presqu’île du Médoc. Dès son plus jeune âge, solitaire et passionnée par la littérature, Baudelaire, Apollinaire, Rousseau, Martin Gray vont ponctuer son chemin. A l’âge de 15 ans, la mort lui «arrache» son meilleur ami Michel. La porte de l’écriture s’ouvre alors. Un chemin fait de points de rupture, de petits bonheurs, de souffrances. Un père trop tôt parti. Des histoires de vie dans une vie. L’écriture sera pour elle le chemin de la résilience. « L’écriture est la peinture de la voix « écrivait Voltaire, les maux à travers les mots. A découvrir. Entre le défini et l’indéfinitif marque ce qui dans mon parcours a permis de sauver l’essentiel, l’authentique, la force de vivre plus forte que tout. De multiples rencontres, heureuses ou malheureuses, des moments de vie, la lente déconstruction, la possible reconstruction grâce à l’écriture. La poésie devient alors le lieu de la blessure, au lieu d’être mortifère elle devient source de vie.