Le monde du droit est finalement un monde de l'homme. Affirmation purement réaliste, exempte de toute pensée idéalisante ou idéologisante ; il s'agit de cet homme qui n'est ni ange ni bête, et qui n'est non plus dans la nature comme un empire dans un empire. Les commodités de l'expression technicienne et pratique n'induisent que trop souvent les juristes à perdre de vue cette idée première. Il faut toujours rester en garde contre ce danger tentateur, ou, contre lui, veiller constamment à redresser la barre.