L''auteur propose d''assigner à l''entreprise une autre finalité institutionnelle que la recherche permanente de la rentabilité. L''objectif de l''entreprise doit être avant tout de produire des biens et/ou des services. La richesse créée se mesure alors par une grandeur économique, la "valeur ajoutée" et non par le "profit" qui n''est qu''un solde ou un résultat. Dès lors que cette nouvelle finalité devient légitime et opératoire, le travail est appréhendé comme une source de valeur et de développement et non simplement comme un coût à réduire sans cesse. L''auteur avance une réflexion sur les sources de la propriété et du pouvoir d''entreprendre. Il propose également de construire de nouveaux outils de gestion afin de valoriser le travail et l''emploi. Il en va du rythme, du contenu qualitatif de la croissance et de sa répartition si l''on veut promouvoir un autre mode de développement plus soutenable écologiquement pour la planète et plus respectueux de la justice sociale pour les hommes et les femmes sans pour autant sacrifier l''efficacité.