Le droit algérien du travail se caractérise par sa difficulté d'adaptation aux mutations économiques induites par l'économie de marché. En même temps qu'il reste attaché aux rigidités du droit socialiste, le législateur a tenté d'introduire la notion de flexibilité dans la législation de travail. Les garanties édictées en matière de licenciement illustre parfaitement ce problème d'inadaptation. Bien que superficiellement importantes, elles restent insuffisantes, de par les vides et les lacunes juridiques, pour assurer au travailleur une protection suffisante contre la rupture abusive de la relation de travail. Les solution préconisées à la problématique du rôle protecteur du droit algérien du travail consiste à rechercher le juste équilibre entre une protection rationnelle et suffisante pour le travailleur dans un contexte d'économie de marché et la flexibilité nécessaire pour les entreprises. Renforcer la dimension collective du droit du travail et instaurer une bonne politique de l'emploi peuvent être des alternatives intéressantes à la perte de l'emploi.