"Dior a des idées saugrenues : le bonheur, la liberté, l'amour, comme autant de droits absolus ! C'est une jeune femme volontaire, qui croit pouvoir agir sur son destin, qui croit pouvoir construire son bonheur, en jouant les apprenties sorcières, en rusant avec les règles établies pour être avec celui qu'elle aime. Ce livre parle de la détresse enfantine, de l'insécurité affective, du monde inquiétant des adultes, mais aussi de l'insouciance des jeunes gens, de leur naïveté face à l'intransigeance d'une société phallocentrique et de ses règles parfois hypocrites qui broient d'une façon ou d'une autre, toute individualité et toute velléité d'être heureux hors de ces règles... Dior est attachante dans sa volonté de bonheur, faite de révolte païenne et d'espérance aveugle. La volonté et l'acceptation sont-elles les deux faces d'une même médaille ? "