Le problème majeur de l'état : "ni vieux - ni jeune" , ou plutôt de l'état : "pas encore tout à fait vieux, et plus du tout jeune" , réside en la survivance de cette faculté à imaginer, anticiper, et même... inventer ce qu'il y a de mieux pour soi-même et les autres. Quoi de mieux que s'imaginer en héros, pour ne pas regarder ses propres faillites, ou les transformer en meilleures "choses" ? C'est bien ce besoin d'imaginer, d'anticiper, et même d'inventer l'au-delà de la mort, qui, plus que la mort elle-même, torture et rend l'attente angoissante. Oui... à un moment, on sait bien que l'on attend. Et si sur un autre plan que celui de notre vie terrestre l'imagination était l'essence même de la vie... ? L'essence profonde de notre vie que l'on pourrait imaginer, inventer, transformer tout à loisir... ? Allez savoir...