A Douala comme dans les autres villes en Afrique au sud du Sahara, les villes sont au coeur de multiples transformations politiques, économiques et sociales qui contribuent à une urbanisation rapide, contraignant aux quartiers précaires un nombre croissant de citadins. Depuis les années 1970, le fort étalement spatial de la ville a produit un déséquilibre des structures urbaines. En misant sur l'africanité comme processus de transformation des interactions urbaines, Antoine Noubouwo découvre que les acteurs des quartiers précaires de Douala sont animés par des pratiques culturelles typiquement africaines qui allient tradition, culture et créativité.