A l'époque où beaucoup de critiques sont exprimées à propos de la mise à l'écart des filles et des femmes dans certaines sociétés, qu'on se souvienne des années 50... Une fille de seize ans, sage et rêveuse, n'avait d'objet d'amour possible que Dieu, ou une autre fille ! Dans les véritables gynécées qu'étaient les écoles, les mouvements de jeunesse, les groupes formés autour d'une oeuvre, les amitiés se nouaient et se dénouaient, attisaient les jalousies comme de nos jours les amourettes entre garçons et filles. Les problèmes éternels de la jeunesse prennent peut-être ici un jour nouveau à cause de l'austérité du milieu décrit et des difficultés inhérentes à cette rude période où la France pansait ses plaies.