" Les gens sont sur terre pour se désirer mutuellement et jouir les uns des autres. Quelqu'un a déjà dit la même chose en des termes à peu près semblables, certes, mais on ne le répétera Jamais assez...
... Combien de millénaires de patiente réflexion, de travail, d'amour, d'énergie, de talent, de pensées sublimes et généreuses pour arriver à ceci : le journal
télévisé de 20 heures ! "
(Extrait des thèses révolutionnaires de Ricardo Razgouliaï, héros de cette histoire.)
Imaginez deux milliers d'humains abandonnés à eux-mêmes pendant quarante ans : voici Mongis-Ville-nouvelle, le plus pervers des projets urbanistiques après Sing-Sing et La Défense. Si foireux, même, que les " autorités " ont coulé sur cet immense pataquès une lourde dalle d'oubli, à défaut de béton, sans trop se préoccuper des deux mille âmes qui restaient là-dessous.
Voici l'improbable histoire de ces braves gens occupés à restaurer, non pas les ruines de leur ville, mais celles, bien plus précieuses, de la belle humanité qui demeure en nous et dont rien ne pourra jamais venir à bout. Jamais rien, vraiment ? C'est à voir...
Ce roman mi-burlesque, mi-tragique est la chronique de cette résurrection à la fois désespérée et inespérée. Un roman vraiment daté de l'orée du XXIe siècle.