Ces Dernières Nouvelles des dieux sont inspirées (parfois de très loin, parfois au plus près) de quelques moments fondamentaux de notre histoire religieuse. Ils étreignent aussi bien les mythes sumériens, que l'Ancien et le Nouveau Testament. Les relations des hommes avec le Divin sont abordées avec une liberté certaine, de la dérision quelquefois, de la vigilance toujours. Jacques Streby a conscience d'écrire dans les lignes d'illustres prédécesseurs (Flaubert, par exemple pour la nouvelle intitulée Il faut qu'Il grandisse et que moi je diminue)... Professeur d'histoire, il s'est pourtant bien gardé d'assommer ses lecteurs de références... Chrétien intermittent, il n'a pas voulu tomber dans le prêche. Ainsi, il n'a travaillé ni comme chercheur, ni comme croyant, mais comme un passionné d'écriture.