Au lendemain de la Première Guerre mondiale, une petite fille naît dans une famille bourgeoise, ultra - mais diversement -politisée, catholicisée, socialisée et, tout en dansant le charleston avec les " grands ", elle écoute leurs discussions enragées et en conclut qu'elle n'a besoin de personne pour conduire sa vie. Passionnée par tous les sujets, les milieux, les tendances, elle ne reculera devant aucun changement de direction, de profession, de milieu social ; elle divorcera, déménagera, changeant de mari, de pays, de parti, et se retrouvera au crépuscule, devant la porte qui ouvre sur ce qu'on ne connaît pas, avec une seule certitude : ne jamais rien refuser de ce que la vie apporte, que ce soit sous l'apparence d'une sorcière ou celle d'une fée. Au terme de ce long voyage, l'auteur se demande si, au-delà de la tragédie qui ravage le monde, le coronavirus ne nous offre pas un dernier signe de piste capable de nous conduire vers la paix, d'un bout à l'autre de la chaîne des êtres vivants.