Alors qu'il est âgé seulement de dix ans et demi, Gabriel perd subitement la vue. Désemparés, ses parents l'emmènent d'hôpitaux en consultations sans que personne n'arrive à expliquer sa dégradation de santé, incompréhensible au regard de la médecine. Rejeté par ses camarades de classe, l'enfant s'isole dans la maladie et c'est la famille tout entière qui sombre dans l'incompréhension et la douleur.
Un jour, un médecin réussit enfin à poser les mots : Gabriel souffre de la maladie de Leber, une neuropathie optique d'origine génétique, qui a été guérie. La vie, enfin, redémarre.
Avec ce témoignage, Brigitte Levat alpague l'opinion publique contre une maladie orpheline. Au-delà d'un message d'alerte, il s'agit aussi d'un message d'espoir adressé à tous ceux qui, comme elle, ont dû faire face. Véritable exutoire, ce récit intime est pourtant universel, en ce qu'il témoigne du combat sans fin d'une mère pour son enfant.