Depuis octobre 2014 jusqu'à nos jours, des impitoyables assassins égorgent les populations civiles de Beni, à l'Est de la République démocratique du Congo. Le sang innocent des congolais n'a fait que couler pendant huit longues années. Des milliers des morts selon les sources. Ce qui semble curieux est que des civils congolais sont égorgés dans un périmètre où opèrent à la fois et l'armée régulière et la force internationale. Au courant de la même année, Cheikh Mussa Fataki, un éminent prédicateur musulman de la Région des Grands-Lacs, va se retrouver au mauvais endroit à un mauvais moment. Les services de renseignement vont mettre la main sur lui au motif qu'il enseigne l'idéologie djihadiste aux insurgés à Goma avant leur départ pour le maquis des ADF dans les massifs de Rwenzori à Beni. Il est déféré devant l'Auditorat militaire de Beni qui va le déférer à son tour devant la Cour Militaire Opérationnelle du Nord-Kivu l'accusant de terrorisme, de crime de guerre et de crime contre l'humanité. Après un procès de quelques heures, Cheikh Mussa Fataki sera acquitté faute de preuves par ladite Cour.