Après le roman Je suis un enfant qui rêve depuis quarante ans, Gurvann Arzel emprunte le couloir de la poésie pour nous proposer une approche intimiste et sensorielle de la société tournoyante dans laquelle le commun des mortels est plongé depuis des temps immémoriaux. Au fil des vers de Cosmos, l'auteur nous livre sans concessions et par le biais de symboles organiques sa vision englobante d'un monde en perpétuelle mutation : il met en exergue l'inaltérable sublime dans ses moindres soubresauts en déroulant une prosodie gouleyante et savamment cadencée.