L'objectif de cette recherche est de mettre en contraste les constructions figées en français et en chinois avec une visée clairement contrastive. Ce travail est divisé en quatre parties. Nous avons tous d'abord présenté les principales avancées théoriques concernant la phraséologie en France et en Chine, de manières synchronique et diachronique. La partie suivante a été consacrée aux propriétés caractérisant les séquences figées des deux langues étudiées à plusieurs niveaux linguistiques, lexical, morphosyntaxique, et sémantique. Nous avons mis en lumière dans la troisième partie le classement des séquences figées des deux langues étudiées. L'originalité de cette partie se trouve à sa fin dans laquelle nous avons proposé un "classement des unités phraséologiques chinoises" qui révèle une dichotomie entre les unités phraséologiques qui dépend de l'opposition entre la langue et le discours. Si ces caractéristiques linguistiques montrent une certaine universalité, le figement dispose d'un aspect culturel singulier. Nous avons finalement focalisé notre attention sur l'aspect culturel des séquences figées, point incontournable dans les études phraséologiques.