"Je suis à fleur de peau. Par une morsure cruelle je suis l'écorchée . Je vis une métamorphose éternelle. Comme une brûlure à jamais apaisée je n'ai de répit, que dans tes caresses je n'ai de repos, que dans tes bras. Dans nos yeux, il y avait la tendresse d'un bleu qui m'a donné l'éclat. Éphémère rencontre, un instant absolu, Enfin exister, j'y ai cru. Depuis, éternelle blessée, je refuse d'être sage. Dans le jardin abandonné, je suis la fleur fragile. mais toi, tu ne vois que l'herbe sauvage mais toi, tu ne vois qu'un terrain hostile. sensuel duel, issue fatale et cruelle, un myosotis bleu dans l'herbe sauvage de ton absence, de ton silence, J'ai la rage."