Enlevé au détour d'un chemin par une femme au charme ensorceleur, Nicholas se voit imposer un effroyable marché : il devra devenir le précepteur d'une fillette de la bonne société et se tenir prêt à obéir à tous les ordres émanant de son ravisseur en jupons, en échange de quoi ses enfants auront la vie sauve. Contraint d'accepter, Fandorine est entraîné au cœur d'une terrible machination, à laquelle font étrangement écho les sombres agissements dont est victime le héros de son jeu vidéo, son ancêtre Danila Fondorine. Et si la tragédie des origines de la famille Fandorine se jouait à travers les deux hommes ? Dans le second et dernier tome de Bon sang ne saurait mentir, Boris Akounine, maître incontesté de l'intrigue policière sophistiquée, mêle avec brio deux histoires distinctes : l'une située dans la Russie contemporaine, gangrenée par la corruption, l'autre au XVIIIe siècle, sur fond de complots de cour. Les deux époques présentant, au bout du compte, bien des similitudes...