En 1927, Belphégor est remis au goût du jour par l'écrivain breton Arthur Bérnède. Sans doute inspiré par le succès du Fantôme de l'Opéra et de Fantomas, Bérnède transpose le mythe de Belphégor au Louvre. Les premières lignes du roman, sobrement intitulé Belphégor, donnent le ton : "Il y a un fantôme au Louvre ! Telle était l'étrange rumeur qui, le matin du 17 mai 1925, circulait dans notre musée national". L'écrivain présente dans un premier temps Belphégor comme un être surnaturel. Il s'amuse à l'envie à disparaître et reparaître en donnant des frissons aux gardiens du Louvre, aux détectives, aux journalistes, aux policiers qui le poursuivent sans que leurs revolvers ne puissent le cribler de balles. Rapidement, la supercherie éclate : Belphégor n'est pas un fantôme, mais un être de chair et de sang, une femme masquée qui cherche le "trésor des Valois". Bien entendu, ce trésor n'existe pas non plus...