De tous côtés, le terrain escarpé, terne, composé de roches dénudées et anfractueuses, est creusé de trous profonds, béants, taillés à pic, et ressemblant à une infinité de carrières. Une poussière impalpable, s'échappe de ces excavations, monte vers la nue en un nuage grisâtre et obscurcit par moments la lumière du soleil. Une singulière particularité frappe tout d'abord l'oeil du nouvel arrivant. C'est l'inextricable enchevêtrement de fils de fer accrochés d'un bout au fond de chacun de ces trous, et venant s'arrêter au bord de l'escarpement en formant un angle plus ou moins aigu, selon la profondeur de l'excavation. Sur ces fils, glissent sans relâche de vastes seaux en cuir de boeuf, remplis de gravier, et adaptés à une poulie. Un petit manège semblable à ceux des maraîchers des environs de Paris, actionné par un ou deux hommes, tourne en grinçant et enlève rapidement le récipient aussitôt rempli que vidé.